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lundi 2 avril 2018

Test, écriture, texte court

Je croyais parler et il croyait que je ne parlais pas. J'avais décidé de braver mes peurs, malgré la tempête de neige qui s'annonçait.
Impossible de l'éviter, ce blizzard s'annonçait atomique. J'attendais qu'il m'écoute ce grand escogriffe. Sérieusement,  pour qui se prenait-il? Je n'avais pas toute la journée devant moi, mais qui l'avait avec cette tempête des enfers du Nord...
Non, il faisait toujours la sourde oreille et m'ignorait carrément. Il fallait que je trouve un moyen de me rendre abordable, sérieusement? Abordable? Ça voulait dire quoi au juste? J'en ai pourtant rien à faire de ce mec là.
Le choc n'en était que plus grand, réaliser que je venais à ces séances de merde, parce que mon contrôleur judiciaire ici présent me l'avait ordonné et réaliser que ce mec était plus attirant que George Clooney. Dans quel guêpier me suis-je mise encore!
Ha... la pulpe de ses lèvres, mais quelle douceur ce devait être que ces lèvres se posent sur mon sein...
Arrête de rêver cocotte! Tu ne l'auras jamais dans ton lit...
Bon, pas trente-six mille solution, je cours au supermarché,  je vais m'acheter une tente canadienne tout confort et je m'installe dans son jardin! Peut-être finira-t'il par noter la cruche qui prends racine au pied de son arbre fétiche.
La caissière du supermarché a fait une drôle de tronche quand je me suis radinée façon top model dans son rade de bas étage et que je lui ai demandé si elle avait une tente canadienne... oui, Madame, spécifiquement canadienne! On ne prends pas n'importe quoi pour planter sa tente dans le jardin de George, ai-je dit, avec un air de défi.
Les néons blafards étaient difficile à éviter. J'avais l'air d'une poupée gonflable sur le retour. La caissière commençait à voir jaune. Enfin je trouvais mon bonheur et la laissais fermer en râlant son piteux commerce.
Je rentrais dare dare à ma séance des alcoolos anonymes. George n'attendait que moi, bien sûr...
Il en avait profité pour s'occuper d'un petit vieux croûlant qui n'avait probablement plus beaucoup de plaisirs dans la vie, à part la bibine.
Pour qui se prenait-il pour voler ainsi toutes mes attentions, ce Don Juan de pacotilles. Des chocs, il allait en avoir, j'allais trancher dans le vif, c'est moi qui vous le dit...
Sur la carte de mes amours, je lui donnais un zéro mental bien senti, à la mesure de mes illusions perdues. Jamais, je n'aurais imaginer écrire ici mes turpitudes ou les oublis de mon coeur, dieu qu'il était beau à mes yeux ce grand couillon. Puis, je l'ai laissé aux alcoolos, me promettant de ne jamais y retourner, ma bouteille sous le bras.
Voir les Toupies hurlantes, groupe facebook, le prompt vient d'eux... et merci, je me suis éclatée!

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